Le Point - Olivier de Bruyn - 31/08/2001 |
Enfant de la grande bourgeoisie, Antoine devrait en toute logique prendre la succession de son père à la tête de l'entreprise familiale. Mais le jeune homme ténébreux préfère la fréquentation des plateaux de cinéma au monde merveilleux de l'entreprise. Présenté à Cannes en mai dernier, ce film âpre et sévère radiographie le mal-être d'une poignée de personnages aux prises avec leurs contradictions et leurs névroses. Malgré la bonne volonté des comédiens et quelques scènes troublantes, le film n'évite malheureusement pas toujours les clichés © Le Point - 31/08/2001 - N°1511 - Films - Page 118 - 99 mots |
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Synopsis : Un jeune homme de bonne famille fait une croix sur un avenir doré et tente une improbable carrière d’acteur. Sous l’emprise d’une réalisatrice manipulatrice, il va se brouiller avec son père et une petite amie impatiente. Critique :
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Studio Critique de
Michel Rebichon, un des 2 rédacteurs en chef de Studio.
(une étoile sur 4 étoiles max.) Ceci est mon corps
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L'Histoire |
Antoine, en prépa HEC accepte un rôle dans un film. Une décision qui va bouleverser sa vie et son peu de convistions... |
Sortie 29 Août. |
Antoine, tiraillé entre l'ombre d'un défunt frère et le fantôme d'un "personnage ayant existé" qu'il doit incarner dans un film, a du mal à définir ce qu'il est, ce qu'il veut et où il va. De cette confusion des sentiments, de ce trouble de l'identité, de ce vertige existentiel, Rodolphe Marconi, réalisateur et coscénariste de Ceci est mon corps, fait le coeur de ce premier film. |
Certes de son héros, Louis Garrel (fils de Philippe Garrel),
est convaincant en jeune adulte qui cherche sa véritable place par
rapport à sa famille et ses nouvelles relations. Certes, Jane Birkin,
en réalisatrice succube, est inattendue dans ce personnage cruel.
Certes, les econds rôles -Girardot, Flamand, Bezace- sont bien choisis
et la mise en scène, notamment dans l'approche physique des corps,
est intéressante...
Pourtant, on reste de marbre devant ce film si glacé qu'il en devient hautain. Si torturé qu'il en perd toute réalité. |
Dans le même Studio, on peut lire page 36 un "Profil" de Jane Birkin écrit par Sophie Benamon. Extrait: "Cela faisait 10 ans que Jane Birkin avait disparu du cinéma
français.
Source : Studio Magazine (mensuel français) de Septembre 2001,
n.170, page 28 dans la section "Les critiques".
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![]() ("pas mal" sur une échelle de "hélas"/"bof"/"pas mal"/"bien"/"bravo") Ceci est mon corps
Source: Télérama (hebdomadaire français) du mercredi 29 Août 2001, du 1er au 7 Septembre 2001, n.2694, page 36. copyright Télérama, 2001. |
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